Solange Admin
Messages : 2374 Date d'inscription : 23/11/2017 Age : 54 Localisation : Belgique
| | Arnaque a la qualité | |
Arnaque à la qualité
LES FAUX PRODUITS DU TERROIR (source ministère de l’agriculture)
Les champignons de paris
De Paris, ils n'ont que le nom. Pire: 88% d'entre eux viennent de
l'étranger, les rayons des supermarchés regorgeant le plus souvent de
champignons issus des États-Unis, de la Chine ou des Pays-Bas, les
trois principaux pays producteurs. En France, s'ils ont pendant
longtemps été élevés dans la capitale, les fameux champignons ne
poussent désormais plus qu'à Saumur. La ville dans le Maine-et-Loire
regroupe 70% de la production nationale. ( 12%du global consommé)
La charcuterie corse
Elle est présentée comme un des plus purs produits du terroir
français. Et pourtant : la charcuterie corse ne dispose d'aucune
"Appellation d'origine contrôlée". Le consommateur ne trouvera donc
sur les rayons des supermarchés du continent que des produits dont les
matières premières proviennent d’ailleurs à plus de 90 %. Ainsi, par
exemple, malgré les têtes de Maure et les mentions "produit de l'Ile
de Beauté" sur les étiquettes, le saucisson d'âne est importé
d'Argentine et les jambons sont pour la plupart composés de carcasses
issues de chine.
Le jambon d’Aoste
C'est l'un des jambons les plus consommés de France, mais ce dernier
n'a rien à voir avec la charcuterie de la ville italienne d'Aoste. Ce
produit est en fait fabriqué en France, à partir de carcasses
chinoises et américaines, dans une commune du même nom mais située
en... Isère! Et contrairement à son homologue transalpin, qui est un
jambon cru, il s'agit d'un jambon mi-cuit. Le subterfuge a fonctionné
pendant des années puisque la marque déposée "Jambon d’Aoste" a été la
propriété du groupe Aoste (Cochonou/Justin Bridou), leader français de
la charcuterie. Il aura fallu que la Commission européenne interdise
récemment ( 2008) l’utilisation de cette appellation qui prête à
confusion pour que l'ambiguïté cesse. La marque a depuis été renommée
"Jambon Aoste".
L'A.O.C de Bretagne
Présentée comme de purs produits du terroir français, les charcuteries
de Bretagne disposent d'une "Appellation d'origine contrôlée" qui
n'oblige les fabricants qu'à une seule chose: posséder au moins un
lieu d'emballage ou de transformation en Bretagne. Le consommateur
trouvera donc sur les rayons des supermarchés des produits dont 82 %
des matières premières proviennent du monde entier. Ainsi, les
carcasses de porcs, souvent issues de chine, de hollande ou de
Pologne, le sel dit de Guérande, importe d'argentine et du Vietnam,
et les boyaux d'andouilles importés pour la plupart de Corée.
L'andouille dite de vire, et autres charcuteries "De Bretagne",
rejoignent ainsi la mythologie des produits bretons, comme le beurre
et la pâtisserie, dont 73% provient de la communauté européenne et
d'Asie.
La moutarde de Dijon
Pour faire de la moutarde de Dijon, il faut du vinaigre, de l’eau, du
sel et des graines du... Canada! Contrairement à ce que l’on pourrait
croire, la moutarde utilisée dans la préparation de la fameuse pâte ne
vient pas de la région de Dijon. Une explication à cette bizarrerie :
à la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec la mise en place de la
Politique agricole commune, les agriculteurs se sont désintéressés de
la moutarde, qui ne leur permettait pas de recevoir les subsides de
l'Union européenne. Résultat : 90% de la production utilisée pour la
moutarde de Dijon provient maintenant du Canada.
Le couteau laguiole
L'abeille, la lame fine légèrement relevée, la croix sur le manche...
Beaucoup croient que ces symboles apposés sur les couteaux de Laguiole
sont des signes d'authenticité. Erreur ! Malgré leur charme et leur
beauté, elles n'attestent ni de l'origine du couteau ni de sa qualité
de fabrication. Parce que la marque du plus célèbre des couteaux
français n'a jamais été déposée, Laguiole est depuis plus d'un siècle
l'objet de contrefaçons en France et à l'étranger, 80% proviennent de
chine et du Pakistan. Résultat : moins de 10% des laguioles sont
fabriqués dans le bourg aveyronnais !
Le savon de Marseille
Avec le pastis et la lavande, c'est l'autre symbole de la Provence.
Seul hic, les savons estampillés "savon de Marseille" ne sont pas
fabriqués dans le Sud-est. Car si les savonniers marseillais ont
inventé le procédé de fabrication au Moyen-âge, l'appellation n'est
pas protégée. Résultat : les plus gros fabricants sont aujourd'hui les
Chinois et les Turcs ! Et les huiles végétales utilisées pour la
fabrication du savon, notamment l'huile de palme, proviennent de
l'étranger, les savons passant à Marseille uniquement pour être
parfumés et emballés.
Le melon charentais
C'est l'emblème du melon français. Jaune ou vert, le melon charentais
fait la fierté des producteurs de la région de Cognac où les sols
argilo-calcaires sont parfaitement adaptés à sa culture. Mais
contrairement à son cousin de Cavaillon, le melon de Charente ne
possède pas d'AOC. Résultat : 80 % des melons charentais que l'on
trouve sur les étals ne viennent pas de Cognac mais d'Espagne, du
Maroc des Caraïbes, de chine et du Sénégal...
Le camembert
Emblème de la gastronomie française, le camembert de Normandie est de
loin le fromage le plus copié dans les rayons des supermarchés. Une
explication à ce phénomène : tombé dans le domaine public, le nom
"camembert" peut-être utilisé par n'importe quel producteur de
n’importe quel pays. Et malgré une AOC "Camembert de Normandie", qui
existe depuis 1983, de nombreux fabricants utilisent le terme très
proche de "Camembert fabriqué en Normandie". Les différences : du lait
pasteurisé au lieu du lait cru, un affinage raccourci et une
fabrication qui n'est soumise à aucune règle. Ils sont présentés comme
les fleurons du terroir, mais quand on y regarde de plus près on
découvre que leur appellation est douteuse. Matières premières
importées de l'étranger, (30 %du lait vient de chine, 50 % de toute
l’Europe). Etiquetage souvent mensonger, additifs non précisés,
fabrication hors des limites de la région ou seuls existent de vagues
bureaux de courtiers.
L’huile d’olive
Rare et chère, l'huile d'olive française est certainement le produit
qui compte le plus d'étiquetages frauduleux. En 2006, seulement 56%
des échantillons analysés étaient "conformes" à la réglementation,
certaines bouteilles contenant jusqu'à 50% d'huile de tournesol ou
présentant une fausse indication d'origine ou de variété d'olive.
| |
|